Réchauffement climatique, perspective 2050 !

D'un cercle vicieux à un cercle vertueux

2050 c'est dans ... 30 ans ! c'est demain donc.

Le réchauffement climatique n'est plus un mythe, c'est une réalité dont nous devons avoir conscience et pour lequel nous devons agir maintenant. C'est en modifiant nos comportements aujourd'hui qu'il sera possible d'entrevoir une évolution dans 20 ans.

Nos comportements à faire évoluer sont essentiellement liés à nos actes d'achats, de consommations alimentaires... Le poids de nos habitudes est très ancré, et nous devons pourtant y regarder de plus près. Si les agro-industriels ne sont pas tous conscients des effets directs et collatéraux des productions/élevages/cultures sur notre environnement, il est en notre pouvoir d'y renoncer, de moins collaborer et de favoriser des filières plus propres et respectueuses. Propres pour la santé, propres pour l'environnement, propres pour l'avenir de la planète dont nous sommes les résidents.

Réduire notre impact carbone est une nécessité, il est possible d'y œuvrer à titre individuel et collectif !

Illustration en chiffres

- D'ici 2050, le climat va se réchauffer de, ce qui aura et a déjà des incidences notoires sur nos vies (espèces animales, végétales, milieux de vie, environnement...), 1,5° en moyenne en  France.
- L'alimentation représente entre 27 et 30 % de l'empreinte carbone des français
- L'élevage bovin français participe à 60 % à l'émission de CO2 de la filière élevage (40 % pour la viande, 20 % pour le lait). L'élevage de la volaille contribue pour 8 % environ.
- Le vin prend 1° tous les 10 ans ! Les vignobles "montent" de plus en plus au nord (ce qui peut constituer aussi une bonne nouvelle !)
- La production en France de fruits/légumes et produits dérivés contribue à 15 % des émissions de CO2, 9 % pour les légumineuses.
- Le pétrole est partout ! dans nos assiettes aussi (pesticides, fertilisants, additifs en tout genre, arômes, emballages plastiques...). Çà, c'est ce que mangeons, la toxicité invisible s'invite au menu, il y a danger sanitaire. La partie visible nous côtoie  quotidiennement : pollution des sols d'abord, de l'air et de l'eau par conséquence. Le "bio" présente des avantages sur plusieurs plans (santé, environnement, stabilité car adaptation des espèces moins fragilisées par les traitements chimiques, variétés, saisonnalité...)
- Nous serons presque 10 milliards d'humains d'ici 2050 (7.35 aujourd'hui), cela suppose des ressources supplémentaires pour nourrir la population croissante. Avec nos modèles actuels, on vise la catastrophe ! avec des méthodes adaptées au changement climatique et des modifications de comportements alimentaires (un gros travail d'éducation est demandé) la "chose " sera peut-être possible. 
- 1/3 de la production alimentaire est jetée avant d'être consommée. 
- La surpêche, suite à une demande toujours croissante, a fait disparaître 90 % des prédateurs marins  depuis 1950 (thons, requins, espadons). Les méduses sont ravies : elles prolifèrent et utilisent même les sacs plastiques jetés en mer pour en faire des nurseries ! (les scientifiques planchent à une utilisation des jelly-fish comme alternative alimentaire et médicale :-) )
- Les repas végétariens (et bio) apparaissent comme une alternative positive sur le changement climatique.

Le dioxyde de carbone (CO2) est l'un des gaz responsable du réchauffement climatique mais pas le seul.

Pour évaluer l'impact carbone dans une assiette (et du coup, pouvoir le réduire s'il s'avère fort), il existe des écocalculateurs.
- Le Low Carbon Diet Calculator : www.eatlowcarbon.org
- L'association Bon pour le climat : www.bonpourleclimat.org/calcul-empreinte-carbone/



Sources : Ademe, " Ça chauffe dans nos assiettes " ed.Buchet/Castel, Banque alimentaire


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